Débrief des journées III et IV - Caen

Seulement le samedi :

• Tugdual (Centre)

Seulement le dimanche :

• Fred R.(Défenseur)

Le premier match nous opposait aux organisateurs. Caen est le grandissime favori pour la montée et se disputera normalement avec les Trolls d'Annecy pour acquerir le titre de champion de D2. L'objectif est donc de faire un bon match et si possible, de créer une petite surprise.

Devant un public tout acquis à la cause de notre adversaire, le premier tiers est disputé. Les rennais sont les premiers à l'attaque et pressent fortement Caen, pour s'offrir quelques bonnes positions de tirs. Mais après cinq minutes de jeu, les normands retrouvent leurs automatiques et reprennent le dessus. Néanmoins, la défense des panthères est stricte et les favoris ont du mal à conclure. Il reste deux minutes avant la première pause lorsqu'ils trouvent enfin la faille.
Le deuxième tiers va, par contre, être à sens unique. La fatigue aidant, les rennais sont désormais en retard sur les points de jeu. Caen, bien plus nombreux, a donc le temps de choisir la bonne option. Ils aggravent rapidement le score.
L'écart étant déjà important, les panthères se projetent alors un peu plus en attaque, laissant, certes, plus d'espaces, mais améliorant ses situations avantageuses. En fin de tiers, Camille parvient à contrer une relance caennaise. La balle atterit devant Tugdual qui reprend du revers et fait mouche.
Le dernier tiers sera une formalité pour Caen, qui gagne finalement le match sur le score de 11 à 1.

Même si le score est important, nous avons tout donner. Mais les déficits technique, tactique et de profondeur de banc ne nous permettaient pas de faire mieux.

Après cette première journée, Caen, Angers et Rennes se retrouvaient pour une petite soirée sympa au Stadium, pub partenaire du Caen Floorball.

Retour au terrain avec la rencontre de Saint-Lô. Le début du match est sérieux. La défense attentive, et la pression constante. Saint-Lô tient dix minutes. C'est à ce moment que Dimitri passe à l'action, avec un premier but suite à un contournement de la cage adverse. Quatre minutes plus tard, il récidive, avec cette fois, une belle frappe dans un angle fermé, suite à un décalage de Julie. Il est également à l'origine du but de Jean-François. Dimitri, au milieu du terrain, lance en profondeur Jean-François, qui prend de vitesse son défenseur. Il gagne son face à face avec la gardienne, sortie à sa rencontre. Enfin, Dimitri conclut cette bonne période en marquant un but en pleine lucarne. 4-0, Dimitri est impliqué sur tous les buts de ce premier tiers.

A l'entame de la deuxième partie, le match évolue. Les panthères, si agressives et mordantes en début de match deviennent des bêtes appeurées. On subit le jeu, on recule énormement, le bloc défense n'est plus, les mauvais choix sont systematiquement choisis. Bref, on perd notre jeu. La facilité voudrait qu'on impute cette baisse de régime à la fatigue. Mais ce serait cacher la véritable cause. Menant 4-0 à la pause, nous nous sommes relachés, pensant gagner facilement le match. Pour preuve, la bonne réaction après avoir pris deux buts. L'équipe a recommencé à jouer ensemble, à défendre haut, et sur un bon pressing collectif, Jean-François intercepte une relance plein axe. Il déclenche alors un tir puissant qui passe juste au dessus de l'épaule de la gardienne. Le RFC reprend un peu de large, et retombe tout de suite dans ses travers.  Il reprendra d'ailleurs un but dans le dernier tiers. Score final 5-3.

Ce match, dans notre prestation, est à oublier. En revanche, dans notre façon d'appréhender les matchs, il doit être ajouté à un tas composé d'Yverdon, d'Amiens 2, d'Angers, et bien d'autres qui, à chaque fois révèle la même chose : Un manque de sérieux !!
Lorsque le club n'est pas en position de favori, tous les joueurs se donnent à fond, font les efforts de replacement, jouent collectifs, et se motivent. Bref, nous sommes SOLIDAIRES et nous avons réalisé, grâce à ça, de très jolies perfs (Lyon, La Hulpe, Nantes, PUC, Drakkars...). Par contre, à l'inverse, lorsque nous sommes favoris, du moins dans nos têtes, nous déjouons. Nos placements sont défaillants, nos attaques sont individuelles, les consignes ne sont pas respectées, le replacement peine à se faire, notre défense est trop lache, la compensation est quasi-inéxistante, la communication absente.

Contre Angers, c'était très visible. Tous se voyaient gagnants. Certes, il fallait faire attention, mais on savait tous qu'on allait gagner, même après leur premier but. Le deuxième a commencé à nous faire douter sur notre capacité et le troisième but angevin nous a fait basculé dans le camp des perdants. Nous avons alors changer d'état d'esprit. Notre jeu est devenu posé, structuré. Notre défense est devenue solide, infranchissable. Et, bien soutenu pour notre public, nous sommes revenus.
Certains diront que, contre Laval, le job a été fait. Certes, mais en examinant d'un peu plus près le match, on retrouve les mêmes signes.
Avant de les jouer, nous n'avions aucun écho de cette équipe. Une équipe de débutants, ou une équipe de joueurs ayant un fort passé de sport de crosse? Nous ne le savions pas, et du coup, nous avons débuté le match en nous mettant minable pour l'équipe. Et tout de suite, le score s'est envolé, 8-0 au premier tiers. Puis, nous avons  relaché la pression, un peu déjoué, perdu notre vitesse de replacement. Le soutien du public et le faible niveau du FCL nous ont maintenu dans le match.

Le lien est donc flaggrant entre le manque de sérieux et notre position par rapport à l'adversaire. Je ne dis pas, en revanche, que cette attitude est volontaire. Mais il faut désormais gommer ce defaut qui nous fait perdre tant de matchs accessibles. Chaque joueur de l'équipe doit en prendre conscience et lutter contre. Ainsi, le Rennes Floorball Club progressera.

Rendez vous fin janvier, pour un week-end à Nantes, qui nous opposera à Laval, et aux locaux...encore une fois.